Conditions de prescription

Qui peut établir une prescription initiale hospitalière ?

La prescription d’un médicament de cette catégorie est réservée :

- à un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage- femme exerçant :

• dans un établissement de santé public ou privé
• dans un groupement de coopération sanitaire autorisé à assurer les missions d'un établissement de santé
• dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traités
• dans un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
• dans un centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD)

- à un médecin dans le cadre strict de son activité dans une installation de chirurgie esthétique dûment autorisée

- dans les établissements publics de santé, à toute autre personne habilitée à prescrire agissant sous la responsabilité d'un responsable de pôle ou, sur délégation de celui-ci, d'un responsable d'une structure interne du pôle, à l'exclusion des unités fonctionnelles

La restriction de la prescription peut s’étendre à certains médecins spécialistes dont la qualification est reconnue.

Si le médicament nécessite une surveillance particulière pendant le traitement, les conditions de prescription de cette catégorie s’ajoutent aux précédentes.

Comment renouveler un médicament à prescription initiale hospitalière ?

Après une première prescription hospitalière, le traitement peut en général être renouvelé par tout prescripteur, sauf restrictions particulière (ex : médecins spécialistes). L’ordonnance de renouvellement reprend alors les mentions de l’ordonnance initiale. En cas de nécessité, la posologie ou la durée du traitement peuvent être modifiées.

L’AMM du médicament peut fixer un délai au terme duquel la prescription initiale devient caduque et ne peut plus être renouvelée sans l'intervention d'un diagnostic dans un établissement (PIH annuelle, semestrielle..). Une nouvelle ordonnance initiale hospitalière devra être établie.